Conseil pour la durabilité des navires de croisière

Large consensus

Le Port de Barcelone a promu ce Conseil pour la durabilité des navires de croisière afin de travailler sur l’impact du tourisme des navires de croisière sur la capitale catalane.

Les participants au Conseil sont : la Mairie de Barcelone, la Generalitat de Catalunya, la Diputació de Barcelona, la délégation du gouvernement de l’État en Catalogne, la Communauté portuaire, la CLIA (Cruise Lines International Association), le Comité de développement des routes aériennes (CDRA), Turisme de Barcelona et les organisations économiques et sociales et de la Communauté portuaire telles que la Cambra de Comerç de Barcelona, Foment del Treball, PIMEC, Barcelona Oberta, les syndicats CCOO et UGT, la Federació d’Associacions de Veïns/es de Barcelona-FAVB, les associations de guides AGUICAT I APIT ou l’Institut Metropolità del Taxi, entre autres.

Comme on peut le constater, le Conseil pour la durabilité des navires de croisière jouit d’un large consensus parmi les administrations, les organisations et les organismes impliqués et travaille à l’optimisation de la gestion du tourisme des navires de croisière arrivant à Barcelone.

Organisation et objectifs

La gouvernance de ce Conseil relève d’une plénière et est structurée en plusieurs commissions de travail, axées sur la durabilité environnementale, sociale et économique.

Trois groupes de travail ont ainsi été créés : qualité de l’environnement, mobilité et impact socio-économique. Chacun de ces groupes est animé par un coordinateur et un secrétaire technique qui sont chargés de réaliser un diagnostic commun de l’impact des navires de croisière et de décider des mesures d’amélioration. Les groupes de travail proposent la dynamique de travail, suivent les différents projets et fixent les dates butoirs.

Le secrétariat technique de l’organisme est composé de Pep Hurtado, de l’Oficina Estratégica del Ámbito Litoral, qui fait partie de la gestion municipale de la Mairie de Barcelone, et de Mar Pérez, responsable des navires de croisière au Port de Barcelone.

Le Conseil pour la durabilité des navires de croisière vise principalement à :

• Améliorer la transparence et la communication de l’activité des navires de croisière dans le Port de Barcelone.
• Créer un espace dans lequel partager et coordonner les différentes initiatives mises en œuvre par différentes institutions.
• Réduire les impacts négatifs des navires de croisière, tant sur le plan environnemental que social.
• Augmenter le retour social et économique du secteur sur la ville et son hinterland.
• Renforcer les liens entre les compagnies de navires de croisière et le tissu entrepreneurial, formatif et d’emploi de la ville.

Dans le domaine de la durabilité sociale, les actions se concentrent sur la gestion des croisiéristes, en promouvant un modèle basé sur le leadership du tourisme de croisière dans le port d’attache, ce qui a déjà commencé avec la limitation et la relocalisation des terminaux des navires de croisière et l’engagement en faveur de la désaisonnalisation de l’activité.

Une autre ligne de travail très pertinente s’articule autour de la réduction de la congestion dans les zones les plus touristiques de la ville, la diversification des actifs touristiques et la génération d’emplois locaux dans le secteur.

Dans le cas de la durabilité environnementale, les actions visent à réduire les émissions des navires de croisière, à promouvoir les navires à faibles émissions et la transition énergétique du Port, à optimiser la gestion de l’eau, à transformer les déchets en biogaz, à améliorer la mobilité urbaine et à œuvrer en faveur de la biodiversité.

En ce qui concerne la durabilité économique, les mesures proposées par le Port de Barcelone se réfèrent à l’augmentation de l’arrivée de navires de croisière de port de base, à la génération d’affaires dans les secteurs productifs du pays et à la facilitation des projets d’innovation. À cet égard, la directrice de l’analyse économique de la Cambra de Comerç de Barcelona, Carme Poveda, a annoncé qu’à la demande du Port de Barcelone, Mercabarna et CLIA (Cruise Lines International Association), cette organisation réalisait une étude sur les « Opportunités pour l’industrie agroalimentaire catalane sur le marché des navires de croisière ».

50 actions proposées

Avec la promotion de ce Conseil pour la durabilité des navires de croisière, le Port de Barcelone pilote la coordination des initiatives visant à améliorer le développement durable de l’activité liée aux croisières, en lien avec les administrations, la Communauté portuaire et le tissu économique et social.

Cet outil s’inscrit dans la continuité du pacte signé en 2018 entre le Port et la Mairie de Barcelone, qui réduit le nombre de terminaux de navires de croisière à sept. La mise en œuvre de cet accord de 2018 implique une dizaine d’années de travaux et ne s’achèvera donc qu’en 2027, avec la fermeture du terminal de navires de croisière situé sur le quai de Barcelone Sud.

Cet accord implique 265 millions d’euros d’investissements publics et privés (adaptation du quai Adossat, construction des nouveaux terminaux, élimination des anciens, etc.) et intègre des éléments d’amélioration de l’activité liée aux croisières au Port de Barcelone, facilitant l’augmentation des opérations de port de base.

Modèle d’exploitation du port de base

Rappelons que le Port de Barcelone est le leader européen et méditerranéen dans la position de port de base, c’est-à-dire là où les croisiéristes commencent et/ou terminent leur voyage, le segment qui apporte le plus de bénéfices à la ville. En outre, des travaux sont en cours pour transformer une partie des actuels navires de croisière de passage en navires pour lesquels Barcelone fait également office de port de base pour une partie des croisiéristes, renforçant ainsi son leadership en tant que port d’embarquement et de débarquement des touristes.